Vous aussi, vous les avez déjà entendues? Quoi? Mais si, vous savez bien? Ces petites phrases toxiques qui résonnent dans votre tête alors que vous vous apprêtez à animer votre première réunion d’équipe. Vous avez beau relire vos notes, peaufiner votre présentation, rien n’y fait. Vous vous dites : « Tu n’y arriveras jamais. Ils vont vite comprendre que tu n’es pas à la hauteur. Un vrai manager aurait déjà su quoi faire. ». Alors vous la reconnaissez? Cette voix intérieure, celle du syndrome de l’imposteur. Elle ne vous lâche pas !
Hier encore, vous étiez expert.e dans votre domaine. Aujourd’hui, promu.e manager, vous vous sentez comme un.e funambule sans filet. Votre équipe attend de vous des réponses claires, votre direction des résultats concrets, et votre entourage ne comprend pas pourquoi vous doutez alors que « c’est une super opportunité ! ».
Le soir, vous ruminez les décisions prises dans la journée. Vous compensez votre sentiment d’illégitimité en travaillant plus, en vérifiant tout, en essayant d’être parfait.e. Paradoxalement, plus vous vous investissez, plus ce sentiment d’imposture grandit.
Mais si ce que vous considérez comme une faiblesse était en réalité le signe d’une grande conscience professionnelle ? Si votre syndrome de l’imposteur cachait des forces insoupçonnées ?
Dans cet article, vous découvrirez les 5 profils types classiques du syndrome de l’imposteur (et également 3 profils complémentaires). Cela vous permettra reconnaître votre type dominant et, surtout, à transformer ces doutes en atouts pour votre leadership. Car oui, il est possible de dompter cette petite voix et de devenir le/la manager que vous êtes vraiment destiné.e à être. Prêt.e à faire de votre « imposteur » un allié ? C’est parti.
Pourquoi ce n’est pas dans votre tête ?
Vous connaissez cette sensation du premier jour dans une cuisine professionnelle ? Hier, vous étiez un.e excellent.e cuisinier.e amateur, admiré.e pour vos petits plats. Aujourd’hui, vous voilà chef de cuisine, responsable d’une brigade entière. Les casseroles sont plus lourdes, le feu plus intense, le rythme vertigineux. Et toute la cuisine attend vos ordres.
Les défis de manager qui débute
Du jour au lendemain, vous voilà propulsé.e dans une nouvelle dimension. Hier expert.e technique, aujourd’hui chef d’orchestre d’une équipe. C’est comme passer du violon solo à la direction de l’orchestre entier. Les partitions sont différentes. Le rythme change. Les attentes explosent.
Votre équipe vous observe. La direction vous évalue. Vos anciens collègues vous regardent différemment. Cette triple pression vous écrase comme une chape de plomb. Normal que vous doutiez !
Le cercle vicieux du doute
Le doute s’infiltre. Sournois. Persistant. Il sussure : « Tu n’es pas légitime. » Alors vous compensez. Vous travaillez plus. Vous contrôlez tout. Mais plus vous vous épuisez, plus vous doutez. Plus vous doutez, plus vous compensez. Et la spirale s’accélère, tel un manège infernal.
Pourquoi c’est bon signe ?
Surprise : ce doute est votre allié caché. Comme une alarme qui vous maintient en éveil, il prouve que vous prenez votre rôle au sérieux. Les managers médiocres ne doutent jamais. Les bons managers questionnent, réfléchissent, évoluent.
Votre syndrome de l’imposteur n’est pas une faiblesse. C’est le prix de l’excellence et le marqueur d’une conscience professionnelle aiguë. C’est le signe que vous vous souciez réellement de votre impact sur les autres.
Alors non, ce n’est pas « dans votre tête ». C’est une étape naturelle de votre évolution professionnelle. Comme le papillon qui doute de ses ailes avant son premier vol. Comme l’artiste qui tremble avant de monter sur scène.
La différence ? Vous n’êtes pas seul.e. Des milliers de managers traversent cette phase. Certains l’ont dépassée. D’autres la traversent en ce moment même. Et tous en sortent grandis.
La vraie question n’est pas « Comment éliminer ces doutes ? » mais « Comment les transformer en force ? » C’est exactement ce que nous allons découvrir ensemble.
Les 8 types de syndrome de l’imposteur
Les travaux de la Dr. Valerie Young ont marqué un tournant dans la compréhension du syndrome de l’imposteur. Dans son ouvrage « The secret thoughts of successful women » (2011), elle identifie cinq profils distincts, démontrant que ce syndrome n’est pas uniforme mais se manifeste différemment selon les personnalités et les « règles secrètes » que chacun s’impose pour définir sa compétence.
À ces cinq profils classiques s’ajoutent aujourd’hui trois variations complémentaires, issues d’observations récentes. Cette typologie élargie offre une grille de lecture plus fine pour comprendre et accompagner les managers confrontés à ce phénomène.
Les 5 profils classiques de syndrome de l’imposteur
Le profil perfectionniste
Portrait-robot :
Vous êtes ce manager qui ne tolère aucune erreur. Vos présentations sont millimétrées, vos tableaux de bord impeccables. Chaque détail compte. Vous passez des heures à peaufiner un email. La moindre critique vous déstabilise profondément, car elle confirme votre pire crainte : ne pas être parfait.e.
Impact sur votre leadership :
Votre équipe marche sur des œufs. Elle hésite à prendre des initiatives, de peur de ne pas atteindre vos standards. Vous micro-managez sans le vouloir, créant un environnement où l’innovation devient difficile. Le moindre projet prend un temps fou car tout doit être « parfait ».
Pistes d’amélioration :
- Adopter la règle des 80/20 : identifier ce qui mérite vraiment la perfection
- Fixer des délais stricts pour chaque tâche et s’y tenir
- S’entraîner à livrer des projets « suffisamment bons »
- Célébrer les progrès plutôt que la perfection
- Transformer les erreurs en opportunités d’apprentissage pour l’équipe
Votre botte secrète :
Votre exigence de qualité est un atout précieux. Elle pousse vers l’excellence et inspire le professionnalisme. C’est le niveau d’exigence qui doit être ajusté, pas l’intention.
Le profil expert
Portrait-robot :
Vous pensez devoir tout savoir. Vous passez des heures en formation, dévorez des livres de management. En réunion, vous craignez qu’on vous pose une question dont vous n’aurez pas la réponse. Vous vous sentez en danger dès que vous sortez de votre zone d’expertise technique.
Impact sur votre leadership :
Vous avez du mal à déléguer car « personne ne fera aussi bien ». Vous vous épuisez à maintenir votre image d’expert omniscient. Votre équipe se sent parfois dévalorisée car vous avez tendance à apporter toutes les solutions.
Pistes d’amélioration :
- Oser dire « je ne sais pas, mais je vais me renseigner »
- Déléguer en faisant confiance à l’expertise des autres
- Créer des moments de partage de connaissances en équipe
- Se fixer un quota maximum de formations par trimestre
- Valoriser la posture de « facilitateur » plutôt qu’expert
Votre botte secrète :
Votre soif d’apprendre est un moteur puissant. Elle vous permet de rester à jour et d’apporter une réelle valeur ajoutée. C’est votre rapport au savoir qui doit évoluer, pas votre curiosité.
Le profil surdoué naturel
Portrait-robot :
Tout vous a toujours semblé facile. Premier.e de la classe sans effort, promotion rapide, succès naturel. Mais aujourd’hui, face aux défis du management, cette facilité vous fait défaut. Vous avez l’impression d’être un imposteur car pour la première fois, les choses ne viennent pas naturellement. Vous détestez devoir faire des efforts pour comprendre ou réussir.
Impact sur votre leadership :
Vous avez tendance à abandonner rapidement les projets qui demandent du temps ou de l’effort. Face aux difficultés, vous pouvez paraître distant.e ou désengagé.e. Votre équipe perçoit parfois un manque d’implication de votre part, car vous évitez les situations où vous devrez « transpirer ».
Pistes d’amélioration :
- Voir l’effort comme un investissement, non une faiblesse
- Se fixer des défis progressifs hors de sa zone de confort
- Tenir un journal d’apprentissage pour visualiser ses progrès
- Partager ses difficultés avec un mentor
- Célébrer les petites victoires qui nécessitent des efforts
Votre botte secrète :
Votre capacité d’apprentissage rapide est un véritable don. Quand vous acceptez de faire des efforts, vous progressez plus vite que la moyenne. Votre intelligence intuitive vous permet de voir des solutions là où d’autres voient des problèmes.
Le profil solitaire
Portrait-robot :
Vous êtes persuadé.e que demander de l’aide est un signe de faiblesse. « Un bon manager doit savoir se débrouiller seul », vous répétez-vous. Les réunions entre pairs vous mettent mal à l’aise car vous craignez de révéler vos doutes. Vous portez tout sur vos épaules, en silence. Votre bureau est souvent le dernier éclairé le soir.
Impact sur votre leadership :
Paradoxalement, votre indépendance crée de la distance. Votre équipe hésite à vous solliciter, craignant de vous « déranger ». Les problèmes s’accumulent car personne n’ose les partager. Vous donnez involontairement l’exemple qu’il faut tout gérer seul, créant une culture du silence et de l’isolement.
Pistes d’amélioration :
- Identifier un cercle de confiance de 2-3 managers pairs
- Instaurer des rituels de feedback réguliers avec l’équipe
- Programmer des sessions mensuelles de co-développement
- Déléguer une tâche importante par semaine
- Rendre la demande d’aide visible et positive dans l’équipe
Votre botte secrète :
Votre autonomie est une qualité rare. Vous savez prendre des décisions difficiles et tenir le cap dans la tempête. Cette force de caractère, une fois partagée, peut devenir un puissant moteur pour toute l’équipe.
Le profil superhéros
Portrait-robot :
Vous êtes ce manager qu’on voit partout à la fois. Premier.e arrivé.e, dernier.e parti.e. Vous jonglez entre réunions stratégiques et problèmes opérationnels. Vous répondez aux mails à minuit. Votre agenda est un Tetris impossible. Vous avez l’impression que si vous ne faites pas tout, tout va s’écrouler. Votre cape de superhéros pèse de plus en plus lourd.
Impact sur votre leadership :
Votre hyperactivité épuise votre équipe. En voulant tout faire, vous empêchez les autres de grandir. Vous créez involontairement une dépendance malsaine : rien ne peut se faire sans vous. Votre rythme effréné devient la norme, mettant une pression invisible sur vos collaborateurs.
Pistes d’amélioration :
- Cartographier ses activités et identifier les délégations possibles
- Bloquer des plages de « non-disponibilité » dans son agenda
- Définir trois priorités maximum par jour
- Former des « adjoints » sur des domaines clés
- Instaurer un vrai droit à la déconnexion
Votre botte secrète :
Votre énergie et votre capacité d’engagement sont exceptionnelles. Vous avez une capacité rare à voir et à traiter les problèmes rapidement. Ce dynamisme, bien canalisé, peut devenir un moteur d’innovation et d’efficacité pour toute l’équipe.
3 profils complémentaires de syndrome de l’imposteur
Le profil comparateur chronique
Portrait-robot :
Vous êtes en compétition permanente. Pas avec les autres, mais avec une version idéalisée de vous-même. Les réseaux sociaux professionnels sont votre poison quotidien. Ce manager plus jeune qui vient d’être promu, cette collègue qui publie ses succès… Chaque réussite des autres devient le miroir de vos supposés échecs. Vous transformez chaque réunion managériale en exercice de comparaison silencieuse.
Impact sur votre leadership :
Cette obsession de la comparaison teinte vos décisions. Vous lancez des projets non par nécessité mais pour « faire comme les autres ». Votre équipe ressent cette pression du « toujours plus, toujours mieux ». Vous avez du mal à célébrer les victoires car vous trouvez toujours quelqu’un qui fait « encore mieux ».
Pistes d’amélioration :
- Tenir un journal de ses propres succès
- Limiter le temps passé sur les réseaux professionnels
- Définir ses propres indicateurs de réussite
- Transformer la veille concurrentielle en outil d’inspiration
- Créer son propre style de leadership authentique
Votre botte secrète :
Votre conscience aiguë de ce qui se fait ailleurs est un atout stratégique précieux. Vous avez une excellente vision du marché et des tendances. Cette capacité à scanner l’environnement peut devenir un superbe outil de veille et d’innovation.
Le profil cyclique
Portrait-robot :
Votre confiance ressemble aux montagnes russes. Un jour au sommet, porté.e par un succès, le lendemain dans les abîmes du doute après une remarque anodine. Vos émotions managériales suivent un cycle prévisible : enthousiasme débordant, doute paralysant, remise en question totale, puis regain d’énergie. Cette instabilité vous épuise et vous fait douter de votre légitimité à diriger.
Impact sur votre leadership :
Votre équipe peine à se caler sur votre rythme émotionnel. Les périodes « haute énergie » génèrent des projets ambitieux, mais les phases de doute peuvent ralentir leur mise en œuvre. Cette fluctuation crée une forme d’insécurité : on ne sait jamais quel manager on va trouver ce matin.
Pistes d’amélioration :
- Cartographier ses cycles d’énergie sur plusieurs mois
- Aligner les types de projets avec ses phases naturelles
- Constituer une « boîte à outils » pour les phases basses
- Communiquer ouvertement sur son mode de fonctionnement
- Développer des rituels stabilisateurs
Votre botte secrète :
Votre sensibilité aux variations est une forme d’intelligence émotionnelle précieuse. Vous captez les signaux faibles, ressentez l’ambiance d’équipe, anticipez les crises. Ces cycles, une fois compris, deviennent un rythme naturel d’innovation et de consolidation.
Le profil spécialiste contextuel
Portrait-robot :
Vous excellez dans certains contextes mais doutez totalement dans d’autres. En réunion d’équipe, vous êtes brillant.e, mais les comités de direction vous paralysent. Ou l’inverse. Cette dualité vous fait douter : êtes-vous vraiment légitime si votre assurance dépend autant du contexte ? Vous vous sentez comme un.e acteur.trice qui ne maîtrise qu’un seul type de rôle.
Impact sur votre leadership :
Cette variation contextuelle crée des zones d’ombre dans votre management. Vous pouvez avoir tendance à éviter certaines situations ou à les déléguer systématiquement, créant des angles morts dans votre leadership. Votre équipe perçoit ces variations et peut hésiter à vous solliciter dans certains contextes.
Pistes d’amélioration :
- Analyser précisément les contextes « confortables » et « inconfortables »
- S’exposer graduellement aux situations redoutées
- Préparer des scripts pour les contextes difficiles
- Transformer ses zones de force en laboratoires d’expérimentation
- Développer un « persona professionnel » adaptable selon les contextes
Votre botte secrète :
Votre sensibilité au contexte est une intelligence situationnelle rare. Vous savez instinctivement adapter votre comportement à l’environnement. Cette flexibilité, une fois assumée, devient un atout majeur dans un monde professionnel qui exige de plus en plus d’adaptabilité.
Cette diversité des profils montre qu’il n’existe pas un syndrome de l’imposteur. Il s’agit en réalité, des manifestations variées d’un même questionnement sur la légitimité. Comprendre son profil n’est pas une fin en soi. C’est surtout le début d’un chemin vers un leadership plus authentique et conscient.
Transformer le syndrome de l’imposteur en atout managérial
D’un sentiment de vulnérabilité à un sentiment de force
Votre syndrome de l’imposteur, souvent perçu comme un obstacle, recèle en réalité un potentiel inexploité de développement professionnel. Les qualités mêmes qui nourrissent vos doutes – perfectionnisme, sensibilité, exigence – peuvent devenir vos plus grands atouts managériaux. Il ne s’agit pas d’éliminer ces ressentis, mais de les transformer en forces opérationnelles.
Cette transformation commence par un changement fondamental de perspective. Plutôt que de voir votre doute comme une faiblesse, considérez-le comme une forme sophistiquée de curiosité. Cette inquiétude qui vous pousse à approfondir les sujets, à anticiper les risques, à questionner les évidences, est précisément ce qui peut faire de vous un leader plus averti. De même, votre sensibilité aux situations et aux autres, loin d’être une vulnérabilité, constitue un véritable radar émotionnel, précieux pour gérer des équipes et naviguer dans des environnements complexes.
L’action et l’erreur pour avancer dans son apprentissage
L’action devient votre meilleure alliée dans ce processus de transformation. En vous fixant des défis progressifs et mesurables, vous construisez pas à pas votre légitimité. Chaque petit succès, soigneusement documenté, devient une preuve tangible de votre compétence. Cette démarche n’est pas théorique : tenez un journal de vos réussites, collectez les retours positifs, photographiez vos moments de fierté professionnelle. Ces traces concrètes constituent progressivement le socle de votre confiance.
L’erreur, traditionnellement source d’anxiété pour ceux qui souffrent du syndrome de l’imposteur, peut être réinventée comme un puissant outil d’apprentissage. En normalisant l’expérimentation dans votre pratique managériale, vous créez un environnement où l’innovation devient possible. Lancez des « projets laboratoires » à petite échelle, célébrez les « échecs instructifs » en équipe, construisez votre propre bibliothèque d’apprentissages. Cette approche transforme la peur de l’erreur en culture de l’amélioration continue.
La construction Progressive d’une nouvelle identité managériale
La clé de cette transformation réside dans la régularité plus que dans l’intensité. Choisissez une pratique qui vous parle et intégrez-la naturellement dans votre quotidien. Ajoutez progressivement d’autres outils : des rituels d’ancrage pour les moments difficiles, des espaces d’expérimentation sécurisés, des moments de célébration d’équipe.
En développant votre propre style managérial, en assumant vos choix, en faisant de votre authenticité une force, vous ne combattez plus votre syndrome de l’imposteur – vous le transformez en allié de votre développement professionnel. Vos questionnements deviennent source d’innovation, votre prudence se mue en gestion éclairée des risques, votre perfectionnisme se transforme en recherche d’excellence ciblée. Cette alchimie subtile fait de vous non pas un manager qui ne doute jamais, mais un.e leader qui sait utiliser ses doutes comme des leviers de croissance et d’amélioration continue.
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Le syndrome de l’imposteur n’est pas une fatalité, c’est un signal
Le signal que vous êtes en train de grandir, d’évoluer, de repousser vos limites. Chaque doute que vous ressentez est la preuve que vous osez sortir de votre zone de confort.
S’il ne fallait retenir qu’une seule chose de cet article, c’est la puissance de la documentation quotidienne de vos succès. Adoptez le geste simple de noter chaque soir une petite victoire, un retour positif, un défi relevé, transforme progressivement votre rapport à la légitimité. Ce n’est pas de la vanité, mais plutôt de la lucidité. Ce n’est pas de l’autosatisfaction, c’est de la construction identitaire.
Et vous, quel est votre profil de syndrome de l’imposteur ? Partagez votre expérience en commentaire. Votre témoignage pourrait être exactement ce dont un.e autre manager a besoin pour se sentir moins seul.e dans cette aventure. Car après tout, les meilleurs managers ne sont pas ceux qui ne doutent jamais, mais ceux qui ont appris à danser avec leurs doutes.