Jongler avec 47 projets en simultané. Répondre à 152 emails par jour. Gérer une équipe tout en satisfaisant sa direction. Le travail de manager ressemble souvent à un désencombrement permanent de l’espace physique et mental, où chaque objet demande votre attention.
Comme beaucoup de managers, vous ressentez peut-être ce besoin viscéral de faire de l’ordre, aussi bien dans votre intérieur professionnel que personnel. Face à votre équipe, vous êtes le sujet de toutes les attentes, affichant cette assurance qu’on exige de vous, tout en doutant secrètement de vos priorités. Chaque objet dans votre to-do list semble crucial, alors que votre organisation actuelle montre ses limites. Les tâches s’accumulent comme autant d’objets encombrants sur votre bureau virtuel.
Cette sensation d’être submergé.e, de ne jamais pouvoir s’arrêter, de devoir être partout à la fois… Elle est réelle, et vous n’êtes pas seul.e à la ressentir. Le plus frustrant ? Vous savez que vous pourriez être plus efficace, plus serein.e, plus présent.e. Mais par où commencer ce désencombrement tant attendu ?
C’est précisément pour répondre à ce défi qu’une méthode innovante a vu le jour : les 6 bacs. Une approche qui va vous permettre de reprendre le contrôle de votre espace professionnel et de vos priorités. Pas de théorie complexe ni de révolution impossible à mettre en œuvre : juste une méthode pratique pour s’organiser efficacement.
Dans cet article, vous découvrirez comment transformer votre quotidien en une organisation fluide et maîtrisée, pas à pas. Une méthode de désencombrement qui respecte votre travail et votre façon d’être, tout en vous libérant des charges mentales inutiles.
I. Les fondamentaux de la méthode : votre boussole vers l’efficacité
A. Un héritage managérial solide
La méthode des 6 bacs n’émerge pas du néant. Elle synthétise six décennies d’innovation managériale en un système cohérent et applicable. Elle s’appuie d’abord sur la Matrice d’Eisenhower, qui nous apprend à distinguer l’urgent de l’important. Cette distinction devient le filtre initial de notre méthode.
Les principes du Lean Management et du Kaizen enrichissent cette approche, particulièrement pour l’élimination des activités sans valeur ajoutée et l’automatisation des processus répétitifs. La méthode GTD de David Allen contribue à notre système de catégorisation, tandis que le Management 3.0 structure notre approche de la délégation.
Les concepts de management de Peter. F. Drucker et les principes du BPM complètent cette fondation en apportant des outils de contrôle et d’automatisation modernes.
B. Philosophie et objectifs
La philosophie des 6 bacs repose sur trois piliers : simplicité, adaptabilité et efficacité. Chaque tâche trouve sa place naturelle dans l’un des six bacs, éliminant l’hésitation et la procrastination.
Les bénéfices sont tangibles : réduction du stress, meilleure délégation, gain de temps significatif. Les managers rapportent une moyenne de 40% de temps gagné sur les tâches opérationnelles. La team gagne en autonomie, la direction en visibilité.
La mise en place suit une progression naturelle : on commence par trier l’existant, puis on intègre les nouveaux éléments au fil de l’eau.
C. Prérequis et préparation
Avant toute mise en œuvre, un audit s’impose. Pendant une semaine, notez chaque tâche, chaque interruption, chaque arbitrage. Cette phase révèle souvent des schémas surprenants dans notre agenda.
La cartographie qui en découle devient votre blueprint. Elle révèle les zones de friction, les opportunités de délégation et les processus à optimiser.
L’organisation pratique demande peu de ressources : six espaces distincts (physiques ou numériques), un système de suivi, des points de contrôle réguliers.
D. Les erreurs à éviter
La première erreur serait de vouloir tout réorganiser en un jour. Le changement brutal crée résistance et confusion. Préférez une implémentation progressive, bac par bac.
Négliger la phase d’analyse initiale compromet tout le processus. Cette étape révèle les spécificités de votre contexte et permet d’adapter la méthode en conséquence.
La résistance au changement est naturelle. Elle vient de vous, de votre équipe, de votre organisation. Ne la combattez pas : intégrez-la dans votre planning de déploiement.
Une transformation réussie prend généralement trois mois : un mois d’analyse, un mois d’implémentation progressive, un mois d’ajustement. Cette patience paie en résultats durables.
II. Le Bac « À Déléguer » : faire confiance intelligemment
A. Identifiez les pépites à déléguer
Vous connaissez cette sensation : votre journée ressemble à un jongleur qui aurait trop de balles en l’air. Stop ! Certaines de ces balles peuvent – et doivent – être attrapées par d’autres mains compétentes.
Commencez par lister vos tâches récurrentes. Tenez, prenons l’exemple de Marc, responsable marketing. Son rapport hebdomadaire lui prenait 3 heures chaque vendredi. En analysant ce travail, il a réalisé que 80% était de la compilation de données – parfait pour une délégation.
Observez votre équipe comme un chef d’orchestre observe ses musiciens. Qui montre de l’intérêt pour quelles partitions ? Julie, peut-être plus analytique, serait parfaite pour les rapports. Thomas, créatif, pourrait gérer les présentations clients.
B. Apprendre à passer le relais
La délégation, c’est comme apprendre à faire du vélo : on ne lâche pas les mains du guidon d’un coup.
- Préparez le terrain. Documentez la tâche, créez des templates, identifiez les points de vigilance. Avec notre rapport marketing, Marc a créé un guide étape par étape, incluant des captures d’écran et des exemples.
- Communiquez vos attentes avec la précision d’un GPS. Objectifs, délais, ressources disponibles – tout doit être clair comme de l’eau de roche.
C. Les pièges à esquiver
Attention à ces trois erreurs classiques qui font capoter la plus belle des délégations :
- Déléguer à la va-vite : c’est comme lancer quelqu’un dans une piscine sans lui apprendre à nager.
- Le syndrome du « lâcher-abandonner » : accompagnez, suivez, encouragez.
- La reprise de contrôle précipitée : si un problème survient, coachez plutôt que de reprendre la tâche.
Souvenez-vous : la délégation n’est pas un sprint, c’est un marathon. Chaque succès, quelle que soit sa taille, renforce la confiance mutuelle et libère votre temps pour des tâches à plus forte valeur ajoutée.
Alors, restez disponible sans être envahissant.e. Comme dit le proverbe : « Fais confiance mais vérifie ». Établissez des points de contrôle réguliers, célébrez les réussites, analysez les échecs comme des opportunités d’apprentissage.
La vraie réussite ? C’est quand votre équipe vole de ses propres ailes, pendant que vous vous concentrez sur votre véritable valeur ajoutée de manager.
III. Le Bac « À décider maintenant » : quand l’urgence frappe à votre porte
A. Savoir gérer l’urgence stratégique
Imaginez votre inbox comme une salle d’urgence. Certains cas nécessitent une intervention immédiate, d’autres peuvent patienter en salle d’attente. Comment faire le tri ?
Établissez vos critères vitaux : impact financier, délai légal, risque client, effet sur l’équipe. Claire, directrice commerciale, utilise un système de feux tricolores. Rouge : décision immédiate requise. Orange : peut attendre quelques heures. Vert : peut être reporté.
En situation de crise, respirez. Prenez ces 5 minutes précieuses pour évaluer la situation. Une décision précipitée peut créer plus de dégâts que le problème initial.
B. Faire des arbitrages qui comptent
Chaque décision importante mérite sa mini-checklist :
- Quel est l’enjeu réel ?
- Quelles sont les alternatives ?
- Qui est impacté ?
- Quel est le pire scénario ?
La communication est votre meilleure alliée. Une décision difficile bien expliquée passe mieux qu’une facile mal communiquée. Partagez le « pourquoi » autant que le « quoi ». Il se trouve que la communication n’est pas la cerise sur le gâteau – c’est un ingrédient essentiel de votre recette décisionnelle.
Prenons un exemple concret : Pierre, directeur d’agence, devait réorganiser les équipes suite à une baisse d’activité. Deux options s’offraient à lui :
Option 1 (la facile) :
« À partir de lundi, l’équipe A fusionne avec l’équipe B. Point final. »
Résultat ? Rumeurs, anxiété, résistance.
Option 2 (la transparente) :
- Contexte : « Notre marché évolue, nos clients changent leurs habitudes »
- Enjeux : « Nous devons nous adapter pour rester performants »
- Options envisagées : « Nous avons étudié plusieurs scénarios »
- Décision et raisons : « La fusion des équipes permettra de… »
- Bénéfices attendus : « Cette organisation nous rendra plus agiles »
- Actions : « Voici les étapes sur les 3 prochains mois »
- Accompagnement : « Nous mettrons en place des points hebdomadaires »
Le temps « perdu » à expliquer est du temps gagné sur l’adhésion. C’est comme construire un pont : plus les piliers sont solides, plus la traversée sera sûre.
Astuce pratique : utilisez la technique PREP
- Point (voici la décision)
- Raison (voici pourquoi)
- Exemple (voici comment ça va marcher)
- Point (je répète la décision)
N’oubliez pas : une décision n’est pas un monologue mais le début d’un dialogue. Prévoyez un moment pour les questions, les inquiétudes, les suggestions. Votre équipe a besoin de digérer l’information, de se projeter, de s’approprier le changement.
La transparence n’est pas une faiblesse – c’est une force qui transforme les spectateurs en acteurs, les résistants en alliés. Même une décision impopulaire peut être acceptée si le « pourquoi » est clair et le « comment » est bien accompagné.
Anticipez les conséquences comme un joueur d’échecs. Chaque mouvement entraîne une réaction. Préparez votre plan B, et pourquoi pas votre plan C.
C. Les pièges mortels
Attention à ne pas tomber dans ces trois trappes classiques :
- Le piège de l’urgence : tout ce qui crie fort n’est pas forcément important. Ce client qui s’impatiente mérite-t-il vraiment de bouleverser le planning de toute l’équipe ?
- Le syndrome du pompier : agir dans l’urgence sans réfléchir. Rappelez-vous : même les pompiers ont des procédures !
- L’oubli de l’humain : une décision techniquement parfaite peut être humainement désastreuse. Sarah l’a appris à ses dépens en reorganisant les équipes sans consulter les managers intermédiaires.
Le secret ? Gardez toujours un œil sur le thermomètre émotionnel de votre équipe. Une décision n’est vraiment bonne que si elle est comprise et acceptée par ceux qui devront la mettre en œuvre.
Rappelez-vous : le bac « À Décider Maintenant » n’est pas une invitation à l’impulsivité, mais un appel à l’action réfléchie et responsable. C’est votre cockpit de pilote : les voyants rouges méritent attention, mais panic mode n’est jamais la réponse.
IV. Le Bac « À Éliminer » : faire le grand ménage de printemps
A. Repérer les mangeurs de temps
Votre temps est comme un jardin. Pour qu’il fleurisse, il faut d’abord arracher les mauvaises herbes. Commençons par une chasse aux chronophages !
Marie, responsable de production, a fait l’exercice. Son constat ? 40% de son temps partait en réunions de suivi. La moitié n’avait pas d’ordre du jour clair. Un tiers pouvait être remplacé par un mail. Shocking !
Les processus aussi méritent leur audit. Ces rapports que personne ne lit ? Ces validations en trois exemplaires ? Ces tableaux Excel maintenus « parce qu’on a toujours fait comme ça » ? Sortez la pelle, il est temps de désherber.
B. Savoir dire adieu
Éliminer n’est pas détruire – c’est faire de la place pour l’essentiel. Voici comment procéder :
- Commencez petit : choisissez une tâche simple à éliminer
- Documentez le gain : « Cette réunion supprimée = 2h/semaine libérées »
- Partagez les victoires : « Regardez ce qu’on peut faire avec ce temps gagné ! »
Thomas, DRH, a transformé sa réunion hebdomadaire d’équipe en un stand-up de 15 minutes. Résultat ? Plus d’énergie, plus d’efficacité, plus de temps pour l’accompagnement individuel.
C. Les pièges du grand nettoyage
Attention à ces trois erreurs classiques :
- Le syndrome du « on sait jamais » : non, vous n’aurez pas besoin de ces rapports mensuels de 2018. Laissez partir !
- Le vide anxiogène : remplacez ce que vous supprimez. La réunion du lundi disparaît ? Mettez en place un channel Slack dédié.
- L’habitude tenace : « On a toujours fait comme ça » n’est pas une raison de continuer.
Un conseil surprenant ? Gardez un « cimetière des tâches éliminées ». Une simple liste qui rappelle ce que vous avez supprimé et pourquoi. C’est rassurant quand le doute s’installe !
Souvenez-vous : chaque « non » à une tâche inutile est un « oui » à quelque chose d’important. C’est comme faire ses cartons pour déménager – certaines choses méritent de ne pas faire le voyage.
La vraie productivité ne vient pas de faire plus, mais de faire moins – en se concentrant sur l’essentiel. Votre bac « À Éliminer » n’est pas une poubelle, c’est votre allié pour une gestion plus légère et plus impactante.
Si le rangement de votre espace de travail vous intéresse, lisez cet article : 7 idées pour aménager votre espace de travail à la maison.
V. Le Bac « À Planifier » : construire le futur pas à pas
A. Pour bâtir des projets qui tiennent la route
Imaginez votre stratégie comme une carte au trésor. Chaque projet est une étape vers votre X rouge. Par où commencer ?
Sophie, directrice innovation, utilise cette technique : elle dessine une ligne du temps sur un grand tableau. À droite, ses objectifs à 12 mois. À gauche, l’état actuel. Entre les deux ? Les étapes clés, comme des pierres pour traverser la rivière.
Un conseil qui change tout : réservez 2 heures par semaine, inamovibles, pour vos projets stratégiques. C’est votre « temps sacré ». Même si tout brûle autour, ces 2 heures sont protégées comme un trésor.
B. Cultiver les talents de demain
Le développement des compétences, c’est comme jardiner : il faut de la patience et une bonne stratégie.
Lucas, manager IT, a créé une « carte des savoirs » de son équipe. Pour chaque membre :
- Les compétences actuelles (en vert)
- Les compétences en développement (en orange)
- Les compétences cibles (en rouge)
Astuce surprenante : organisez des « dojos d’apprentissage ». Une heure par semaine où chacun enseigne aux autres sa spécialité. Julie partage ses astuces Excel, Marc son expertise en négociation. L’équipe progresse ensemble !
C. Les pièges qui vous guettent
- Le syndrome du « plus tard »
Non, il n’y aura jamais de « bon moment » pour commencer ce gros projet. Commencez maintenant, même un petit bout. - L’optimisme chronique
Cette migration informatique prendra pas 2 semaines, mais 2 mois. Multipliez vos estimations par deux. Vous me remercierez plus tard. - Le mirage des ressources infinies
Votre équipe n’est pas élastique. Une mission de 100 heures nécessite… 100 heures ! Pas de magie ici.
Comment faire pour y arriver ? Pensez pas à pas. Rome ne s’est pas construite en un jour, votre projet non plus. Découpez chaque grand projet en mini-victoires.
Un outil magique : le « planning inversé ». Partez de votre objectif final et remontez le temps. Quelles étapes ? Quelles ressources ? Quels apprentissages nécessaires ?
Rappelez-vous : le bac « À Planifier » n’est pas une liste de vœux, c’est votre feuille de route vers le succès. Chaque projet bien planifié est un stress en moins, une victoire en plus.
Et n’oubliez pas : la meilleure planification reste flexible. Comme un GPS, elle vous permet de recalculer l’itinéraire quand un imprévu surgit, sans perdre de vue la destination.
VI. Le Bac « À suivre/contrôler » : l’art du pilotage en douceur
A. Piloter avec précision
Imaginez-vous aux commandes d’un cockpit d’avion. Vous avez besoin des bons instruments pour garder le cap.
Antoine, directeur des ventes, a révolutionné son approche. Exit les interminables rapports mensuels. Bienvenue à un dashboard en temps réel avec trois voyants essentiels :
- Rouge : actions urgentes requises
- Orange : vigilance nécessaire
- Vert : tout roule !
Astuce magique : créez votre « mur des victoires ». Un tableau visible où chaque objectif atteint est célébré. C’est simple, visuel et terriblement motivant !
B. Réaliser un suivi bienveillant
Le suivi des délégations, c’est comme être parent : il faut savoir lâcher prise tout en restant présent.
Marine utilise cette technique des « 3P » avec son équipe :
- Progrès : « Où en sommes-nous ? »
- Problèmes : « Quels obstacles rencontrez-vous ? »
- Plans : « Quelles sont les prochaines étapes ? »
Un outil qui change tout : le « journal de bord partagé ». Chaque membre de l’équipe y note ses avancées, ses questions. Fini les longues réunions de suivi !
C. Les pièges mortels
- Le syndrome de Big Brother : Contrôler n’est pas surveiller. Votre équipe n’est pas sous surveillance vidéo ! Faites confiance, vérifiez avec bienveillance.
- La politique de l’autruche : À l’inverse, « pas de nouvelles, bonnes nouvelles » est un mythe dangereux. Un minimum de suivi est vital.
- La mémoire volatile : Sans trace écrite, les décisions s’évaporent comme la rosée au soleil. Documentez les points incontournables, les décisions, les apprentissages.
Un conseil surprenant ? Instaurez des « zones d’autonomie totale ». Des domaines où votre équipe a carte blanche, sans contrôle. C’est là que naissent souvent les meilleures innovations !
Une idée en plus : essayez de trouver le juste équilibre. Comme un bon chef d’orchestre, vous donnez le tempo mais laissez chaque musicien exprimer son talent.
Rappelez-vous : le contrôle n’est pas un but en soi. C’est un outil au service de la réussite collective. Utilisez-le pour éclairer le chemin, pas pour pointer du doigt.
Le meilleur système de contrôle ? Celui qui se fait oublier tout en maintenant le cap. Comme un GPS discret qui vous rappelle gentiment quand vous déviez de la route.
VII. Le Bac « À automatiser » : libérez votre potentiel créatif
A. Repérer l’or caché dans vos routines
Imaginez votre travail comme une chorégraphie. Certains mouvements se répètent, encore et encore. Ce sont vos pépites d’automatisation !
Léa, responsable marketing, a fait l’exercice. Son constat ? Elle passait 3 heures par semaine à compiler des rapports manuellement. Aujourd’hui ? Un script automatique fait le travail en 5 minutes. Magique !
Conseil inattendu : notez pendant une semaine chaque tâche répétitive. Même les petites. C’est comme chercher des pièces de monnaie dans un canapé – les petites économies de temps s’additionnent !
B. L’art de la transition en douceur
L’automatisation, c’est comme apprendre à faire du vélo. On commence avec les petites roues, puis on les enlève progressivement.
Marc, directeur administratif, a réussi sa transition :
- Il a commencé par les factures fournisseurs
- Puis la relance clients
- Enfin la génération de rapports
Son secret ? Cette règle des « 3P » :
- Petit : commencez par une tâche simple
- Progressif : avancez étape par étape
- Participatif : impliquez votre équipe dès le début
C. Les pièges qui vous guettent
- Le mythe de la baguette magique : Non, l’automatisation ne résout pas les processus bancals. Optimisez d’abord, automatisez ensuite.
- Le syndrome du pilote automatique : Former vos équipes n’est pas une option. C’est comme donner les clés d’une Ferrari sans cours de conduite – dangereux !
- L’usine à gaz : Plus c’est simple, mieux ça marche. Un automatisme complexe est un automatisme fragile.
Astuce qui change tout : créez votre « jardin d’expérimentation ». Un espace où tester vos automatisations sans risque. Une newsletter interne avant la newsletter client. Une partie du groupe avant toute l’équipe.
N’oubliez pas : l’automatisation n’est pas votre ennemie, c’est votre assistante personnelle. Elle s’occupe des tâches répétitives pendant que vous vous concentrez sur ce qui compte vraiment : la créativité, l’innovation, l’humain.
Le secret ultime ? Gardez toujours un œil humain sur vos automatismes. Comme un bon jardinier, surveillez, ajustez, élaguez quand nécessaire. La technologie est votre outil, pas votre maître.
D. Le dilemme : robot ou humain ?
Voici une boussole pour vous guider dans ce choix crucial.
Choisissez l’automatisation quand :
- La tâche est répétitive et identique à chaque fois
- Les règles sont claires et ne changent pas souvent
- Le volume est important
- La précision mathématique est essentielle
- Le ROI est évident (exemple : une tâche de 2h/jour automatisée)
Exemple : Les relances de factures impayées. Sarah, DAF, a automatisé l’envoi des premiers rappels. Résultat ? 4 heures gagnées par semaine, zéro oubli.
Préférez la délégation quand :
- La tâche nécessite du jugement
- Les situations sont variables
- L’empathie est importante
- La créativité est nécessaire
- Une adaptation en temps réel est requise
Exemple parlant : Le traitement des réclamations clients. Thomas a essayé d’automatiser ce processus, puis a opté pour la délégation. Pourquoi ? Chaque cas est unique et nécessite une touche humaine.
La solution hybride : le meilleur des deux mondes
Parfois, la réponse est « les deux » ! Prenez le recrutement :
- Automatisez : le tri initial des CV, les emails de confirmation
- Déléguez : les entretiens, l’évaluation finale
Astuce surprenante : créez votre « arbre de décision » :
- Est-ce répétitif ? → Automatisation
- Faut-il de l’empathie ? → Délégation
- Est-ce stratégique ? → Délégation
- Est-ce purement mécanique ? → Automatisation
Rappelez-vous : l’objectif n’est pas de tout automatiser ou tout déléguer, mais de libérer votre temps pour les tâches où vous apportez une vraie valeur ajoutée.
Le test ultime ? Posez-vous cette question : « Une machine peut-elle faire ça aussi bien qu’un humain ? » Si la réponse n’est pas un « oui » clair, la délégation est probablement la meilleure option.
Pour réussir ? Restez flexible. Ce qui s’automatise aujourd’hui se déléguera peut-être demain, et vice versa. L’important est d’optimiser continuellement votre façon de travailler.
En route vers votre nouvelle organisation !
La démarche des 6 bacs n’est pas qu’une simple méthode d’organisation – c’est votre ticket vers la sérénité professionnelle. En adoptant cette approche, vous ne faites pas que ranger des activités : vous transformez votre intérieur professionnel et libérez votre esprit de cette charge mentale qui vous pesait tant.
S’il ne fallait retenir qu’une seule chose de cet article, ce serait la règle d’or du « temps sacré » dans votre calendrier. Ces deux heures hebdomadaires, protégées comme un trésor, où vous vous consacrez uniquement aux projets stratégiques. C’est le secret pour transformer votre environnement professionnel de chaotique à maîtrisé. Chaque tâche devient un objet précis à placer au bon endroit, au bon moment.
La motivation n’est pas un éclair de génie qui frappe par hasard – c’est le fruit d’une organisation réfléchie. Chaque bac bien géré vous apporte cette satisfaction profonde de voir enfin vos projets avancer.
Et vous, quelle est votre plus grande victoire en matière d’organisation ? Partagez votre expérience en commentaire ! Comme on dit chez nous : « Les meilleures astuces sont celles qu’on partage autour d’un café virtuel ». Alors, on se retrouve dans les commentaires pour échanger nos secrets d’organisation ?